Train de nuit

C’était au temps des trains de nuit. Au coup de sifflet du chef de gare, les portes se fermaient dans un claquement sec. Quelques valises de retardataires faisaient les frais de cet accès d’autorité. Les dernières gauloises étaient sacrifiées à peine fumées. On se bousculait poliment dans l’étroit couloir. Quelques têtes dépassaient encore des fenêtres…