Le baiser
Il a suffi d’une petite phrase. Isolée au dos d’une carte postale format A4, constellée de lettres acidulées, de feux d’artifice et d’étoiles. Alice était tombée dessus par hasard. En triant les tiroirs de ce bureau qu’elle s’apprêtait à quitter, elle relut les « bonne route, bon vent, le meilleur à venir « de ceux qui s’en fichaient. Tenta de rendre à chaque signature illisible, son auteur des messages plus personnalisés. Essuya une larme sur la « personne épatante qu’elle était », « qui ne devait « surtout rien changer ». Et en quatrième de couverture de ce document qui ne comptait que quatre pages, penchée dans un